Aujourd'hui, j'avais envie de vous parler de mon parcours pour introduire le programme que nous avons co-créé avec Cécile Caussin.
Je suis Isabella Zajde, docteur en pharmacie et fondatrice de Dermapositive, une marque que j’ai créée en 2017, à l'âge de 42 ans, après un parcours de transformation personnelle.
Jusqu’à l’âge de 30 ans, je vivais une quête de moi-même sans même le savoir.Je pensais que pour être acceptée, il me fallait avoir les meilleurs emplois, me marier, et être constamment au sommet. Je cherchais sans relâche l’approbation des autres pour être moi-même. Mais cette quête était sans fin.
À 30 ans, j’ai touché le fond : désillusions, burn-out… Tout cela m’a poussée à me poser des questions essentielles sur ma vie et mes véritables aspirations.
Je réalisais que je suivais un "manuel de vie" qui ne me correspondait pas : de bonnes études, de bonnes fréquentations, une carrière prometteuse. Pourtant, je n’étais pas heureuse, et j'étais en surpoids, convaincue qu’il fallait maigrir pour être acceptée. Si vous vous demandez aujourd'hui si vous êtes heureux(se) et que vous ne savez pas quoi répondre, je vous invite à lire la suite de mon histoire. J’ai dû tomber pour apprendre à me relever, et ce processus, bien que douloureux, m’a permis de me découvrir véritablement.
L’introspection : un chemin nécessaire
À l’école, on me disait que je réussirais tout ce que je voulais dans la vie. Cette attente m’a étouffée. J’avais l’impression de devoir répondre aux attentes des autres : mes professeurs, mes parents… À 15 ans, j’ai craqué et tout lâché. Le stress faisait partie de mon quotidien et je n'en pouvais plus.
Pendant les années qui ont suivi, de 15 à 30 ans, j’ai avancé sans réel but, en mode "survie", pensant que le stress était l’ennemi public numéro 1. Au lieu de l’affronter, je l’évitais constamment, en quittant des emplois, des relations, ou en me liant à des personnes qui ne voulaient pas s’engager.
Mais à 30 ans, le stress m’a rattrapée sous la forme d’une patronne toxique. J’ai été frappée de plein fouet, et, incapable de réagir, j’ai dû apprendre à me défendre. Cela a pris du temps, mais c’est là que j’ai pris un rendez-vous avec une coach. À l’époque, consulter une psy me faisait peur : je craignais d’être jugée. Demander de l’aide extérieure était déjà un grand pas pour moi, car j’avais l’habitude de tout gérer seule.
Pour vous donner une idée de mon tempérament, à 5 ans déjà, je disais au moniteur de ski : "Laisse-moi faire, je sais skier !" Toujours vouloir tout contrôler, refuser d’admettre mes vulnérabilités, même petite.
Avec ma coach, pour la première fois, j’ai osé évoquer mon rêve de créer ma propre marque de cosmétiques. C’était un rêve qui me donnait des ailes, mais que je n’avais jamais osé partager. J’étais passionnée par les parfums depuis l’âge de 10 ans, mais incapable de parler de ce rêve à voix haute, tellement j'étais envahie par le syndrome de l’imposteur.
C’est à ce moment-là que j’ai commencé à voir plus clair. J’ai compris que ma quête de perfection était en réalité une quête de validation extérieure. Je m’étais enfermée dans un cycle où j’avais besoin du regard des autres pour exister. Mais au fur et à mesure de mon cheminement, quelque chose de profondément libérateur s’est produit : j’ai appris à m’aimer. En apprenant à m’accepter, je me suis peu à peu détachée du besoin constant de validation extérieure.
La libération de l’enfant intérieur
Il y a près de 20 ans, j’ai entrepris un travail de réconciliation avec moi-même, et surtout avec mon enfant intérieur. J’ai compris que beaucoup de mes insécurités et de mes blocages prenaient racine dans des expériences d’enfance que je n’avais jamais vraiment surmontées. En revisitant ces blessures, j’ai pu enfin les guérir, surmonter mes peurs, et avancer sans avoir à porter ce poids émotionnel.
À partir du moment où vous arrêtez de chercher l’approbation des autres, vous commencez à vivre pleinement pour vous-même. Vous passez du statut de victime à celui de responsable de votre vie. Ce processus m’a permis d’accueillir pleinement la personne que je suis, sans dépendre du regard ou des jugements extérieurs.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce n’est pas le fait de me marier et de fonder une famille qui m’a "complétée". Nous sommes déjà entiers avant cela. J’ai simplement appris à mieux me connaître avant de rencontrer la bonne personne. Je voulais me construire sans dépendre de quelqu’un, en étant pleinement consciente de qui j’étais. C’est ainsi que tout s’est aligné : j’ai trouvé un travail épanouissant, j’ai rencontré mon mari, et nous avons fondé notre famille.
L’impact de la psychologie positive et la naissance de Dermapositive
En 2015, j’ai décidé de me former en psychologie positive avec Tal Ben-Shahar. Ce programme a profondément changé ma manière de voir la vie. J’ai appris à m’aimer, à cultiver des habitudes qui nourrissent le bien-être, et à intégrer cette approche dans mon quotidien. Cette philosophie m’a inspirée à créer Dermapositive en 2017, une marque qui reflète pleinement ce cheminement personnel.
Cependant, après la création de Dermapositive, un nouveau syndrome de l’imposteur est apparu. Alors que je m’épanouissais dans la création de cosmétiques, j’ai voulu aller plus loin, en intégrant la méditation et le développement personnel à mon projet. Mais je doutais de ma légitimité, pensant que mon rôle devait se limiter à la formulation de produits. Ce doute m’a freinée, et j’ai cherché une accompagnatrice pour me guider, mais sans succès.
C’est alors qu’en février 2024, un mois pile après mon installation en Australie avec ma famille, j’ai reçu un message de Cécile Caussin. Elle me demandait d’accompagner son atelier en tant que marque, mais surtout, elle me partageait son expérience avec Dermapositive et l’impact que nos produits avaient eu sur elle.
Son message m’a touchée par sa sincérité et a immédiatement piqué ma curiosité. Je lui ai proposé un appel le lendemain.
Dès notre première conversation, une connexion immédiate s’est créée. Cécile avait une solide expertise dans les cosmétiques, ayant été formatrice pour Dermalogica et Oh My Cream, et elle possédait aussi une connaissance approfondie du système nerveux, un domaine qui m’intéressait beaucoup. Très vite, nos échanges sont devenus réguliers, et chaque rendez-vous était une source d’inspiration.
La naissance du programme Pleine Confiance
C’est là qu’est née l’idée du programme Pleine Confiance. Avec Cécile, nous partagions la conviction qu’au lieu de capitaliser sur les insécurités des femmes, comme le fait souvent l’industrie cosmétique, il était temps de les sécuriser, de les envelopper dans une aura bienveillante.
Pleine Confiance est un programme conçu pour offrir aux femmes un espace où elles peuvent se reconnecter à elles-mêmes, apprendre à s’aimer inconditionnellement et se libérer des attentes extérieures. Car quand on s’aime vraiment, on veut naturellement le meilleur pour soi.
Ainsi est né Pleine Confiance, un programme qui aide chaque femme à se recentrer, à s’accepter pleinement, et à briller de l’intérieur.
Ce fut un réel défi, mais aussi une belle aventure. Nous avons eu quatre participantes, et trois d’entre elles nous ont donné des retours exceptionnels. Elles ont partagé comment, grâce à cette expérience, elles ont pu cultiver beaucoup plus d’amour autour d’elles.
Leur feedback nous a également appris quelque chose d’essentiel : avant de se fixer des objectifs, il est primordial d’apprendre à s’aimer. C’est en s’aimant que l’on découvre l’objectif qui nous correspond véritablement. Comment pourrait-on vouloir le meilleur pour quelqu’un que l’on n’aime pas ?
Le programme est en train de se finaliser et nous vous donnerons des nouvelles très bientôt. Restez connectées, on arrive !
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